11 mai 2022

En tant que première ministre, Andrea Horwath réduira les primes d’assurance automobile de 40 %

L’Ontario se penchera sur l’assurance automobile publique – comme au Québec, au Manitoba, en Colombie-Britannique et au Saskatchewan

BRAMPTON – La chef du NPD, Andrea Horwath, réduira les taux d’assurance automobile de 40 %, en réparant le secteur de l’assurance automobile, ce qui permettra aux conducteurs d’épargner 660 $ par an. Dans certaines communautés, dont Brampton, les épargnes seront supérieures à 2 000 $.

Pour accomplir cela, elle mettra fin à la discrimination basée sur le code postal et mettra en place un moratoire de 18 mois sur les augmentations des primes d’assurance automobile, pendant qu’une commission d’experts étudiera et recommandera un nouveau système – un système qui serait, en tout ou en partie, public, ou le fruit de réformes majeures appliquées au système privé.

« C’est devenu de plus en plus difficile pour les familles ordinaires de se permettre une vie convenable. Elles veulent simplement reprendre pied à nouveau, et nous pouvons les aider à ce faire en rendant l’assurance automobile plus abordable, a déclaré Andrea Horwath. Arrêtons de payer plus pour l’assurance à cause de l’endroit que nous habitons. Le système d’assurance automobile est brisé, et ensemble nous pouvons le réparer – et mettre 660 $ par an dans les poches de gens. »

Les primes d’assurance automobile de l’Ontario sont parmi les plus chères aux pays, malgré des pourcentages d’accidents de la route parmi les moins élevés. La moyenne des primes d’assurance automobile au Québec est de 851 $. En Ontario, elle est de 1 655 $. Pour certains conducteurs de l’Ontario, elle dépasse les 6 300 $.

En 2021, les conducteurs ont payé des primes d’assurance qui étaient, en moyenne, de 50 % à 72 % plus élevées qu’en Colombie-Britannique, de 55 % à 65 % plus élevées qu’au Manitoba, et de 79 % à 116 % plus élevées qu’en Saskatchewan.

Le plan d’Andrea Horwath et du NPD pour l’assurance automobile comprend les éléments suivants :

  • Mettre fin tout de suite à la discrimination basée sur le code postal. La discrimination basée sur le code postal veut dire que les conducteurs de beaucoup de quartiers paient des primes beaucoup plus élevées que les conducteurs habitant d’autres endroits, même s’ils ont le même âge, la même expérience, le même type de voiture et le même dossier de conduite.
  • Un moratoire de 18 mois sur l’augmentation des primes d’assurance.
  • Mettre tout de suite sur pied la Commission pour une tarification équitable de l’assurance automobile, dirigée par des experts du secteur de l’assurance, par des intervenants en matière d’équité et par des experts en assurance automobile publique d’autres provinces qui utilisent un système d’assurance publique. La commission aura pour mandat d’explorer les éléments que voici :
    • Un système d’assurance publique sans égard à la responsabilité, comme celui dont disposent le Manitoba, le Saskatchewan et la Colombie-Britannique
    • Un modèle hybride, public et privé, comme celui dont dispose le Québec
    • Un système privé sans égard à la responsabilité
    • Des réformes d’ordre législatif spécifiques, menant à des réductions permanentes des primes

En 2020, malgré une chute des demandes d’indemnisation, les Ontariens ont payé des primes d’assurance automobile plus élevés et les assureurs ont fait des profits de 3,63 milliards de dollars.

Les conservateurs de Doug Ford ont voté contre une réduction de 15 % des primes d’assurance automobile, et contre l’abolition de la discrimination basée sur le code postal. Les libéraux de l’Ontario ont promis de réduire de 15 % les primes d’assurance automobile, pour ensuite choisir de n’en rien faire. Plus tard, Kathleen Wynne allait dire que la promesse était en fait un « objectif étendu ».

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